Témoignage d’Emmanuel après l’échange interculturel « Non c’est Non »

“Non c’est non” : une rencontre interculturelle, féministe et profondément humaine

Il y a des expériences qui marquent, transforment, et ouvrent de nouvelles perspectives. J’ai eu la chance de participer à une rencontre franco-allemande sur le thème « Comment se défendre et réagir face aux violences fondées sur le genre ». Vingt femmes venues des quatre coins de la France et de l’Allemagne, rassemblées autour d’un objectif commun : échanger, apprendre, se renforcer.

Au fil des jours, j’ai découvert et expérimenté :

  • les techniques d’autodéfense féministe (la Riposte),
  • des ateliers sur le consentement, le collage féministe,
  • une discussion poignante sur les violences sexualisées,
  • une immersion dans la réalité des femmes afghanes, si souvent oubliées mais jamais silencieuses.

En parallèle, j’ai eu l’opportunité unique d’explorer une autre forme d’expression et de résistance : le mixage sonore avec le talentueux DJ Kran, et d’animer un atelier de danse, dans lequel j’ai pu transmettre un bout de ma culture et tisser des liens profonds, au-delà des mots.

En tant qu’étudiante en sociologie, cette rencontre m’a permis d’observer, ressentir et recréer des liens sociaux puissants, dans un espace bienveillant et solidaire. Un véritable laboratoire vivant où la sororité, l’écoute et la force collective prennent tout leur sens.

Cette expérience m’a profondément transformée. Elle me rappelle que les luttes féministes sont multiples, que la diversité est une richesse, et que l’émancipation passe aussi par le corps, le son, la parole et la danse.

Merci à toutes celles qui ont rendu cela possible. Merci à celles qui luttent, chaque jour, dans le silence ou dans le bruit.