Catégorie : Volontariat

  • Témoignage de Maïa en Suède

    Témoignage de Maïa en Suède

    En janvier 2024, j’ai embarqué pour une aventure d’un an en Suède avec le réseau Trans Europe Halles (TEH). TEH rassemble depuis plus de 40 ans plus de 160 centres culturels indépendants en Europe et au-delà. Deux fois par an, tout ce petit monde se retrouve pour de grands événements : la TEH Conference et le Camp Meeting. Cette année, j’ai rejoint l’équipe de production pour les 97e et 98e éditions, appelées Arts of Survival et Argatia !

    Arts of Survival était la TEH Conference 97, co-organisée avec le centre culturel Apraaditehas à Tartu, en Estonie. Capitale européenne de la culture en 2024, Tartu et Apraaditehas nous ont accueillis pour échanger sur les défis des acteurs culturels indépendants : guerres, montée de l’extrême droite, précarité du secteur… Des discussions essentielles dans une ambiance motivante. 

    Quelques mois plus tard, direction la Grèce pour le TEH Camp Meeting 98 Argatia, un mot grec qui signifie « tous pour un ». L’événement était organisé par Fix in Art, un collectif qui déménage dans la campagne d’Epanomi après avoir dû quitter Thessalonique. On y a parlé solidarité et communauté, dans une ambiance studieuse et conviviale. 

    En parallèle, j’ai coordonné un projet international : le Good Enough Transformation (GET), avec des partenaires d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine et d’Europe. L’idée ? Mettre en avant le rôle des centres culturels indépendants comme moteurs de transformations sociales et écologiques.

    Et comme je n’allais pas passer tout mon temps derrière un ordi, j’ai aussi participé à l’occupation autogérée d’un parc en soutien à la Palestine avec des activistes et des étudiant.es. Et bien sûr, j’en ai profité pour explorer le pays !

  • Témoignage d’Emmanuel après l’échange interculturel « Non c’est Non »

    Témoignage d’Emmanuel après l’échange interculturel « Non c’est Non »

    “Non c’est non” : une rencontre interculturelle, féministe et profondément humaine

    Il y a des expériences qui marquent, transforment, et ouvrent de nouvelles perspectives. J’ai eu la chance de participer à une rencontre franco-allemande sur le thème « Comment se défendre et réagir face aux violences fondées sur le genre ». Vingt femmes venues des quatre coins de la France et de l’Allemagne, rassemblées autour d’un objectif commun : échanger, apprendre, se renforcer.

    Au fil des jours, j’ai découvert et expérimenté :

    • les techniques d’autodéfense féministe (la Riposte),
    • des ateliers sur le consentement, le collage féministe,
    • une discussion poignante sur les violences sexualisées,
    • une immersion dans la réalité des femmes afghanes, si souvent oubliées mais jamais silencieuses.

    En parallèle, j’ai eu l’opportunité unique d’explorer une autre forme d’expression et de résistance : le mixage sonore avec le talentueux DJ Kran, et d’animer un atelier de danse, dans lequel j’ai pu transmettre un bout de ma culture et tisser des liens profonds, au-delà des mots.

    En tant qu’étudiante en sociologie, cette rencontre m’a permis d’observer, ressentir et recréer des liens sociaux puissants, dans un espace bienveillant et solidaire. Un véritable laboratoire vivant où la sororité, l’écoute et la force collective prennent tout leur sens.

    Cette expérience m’a profondément transformée. Elle me rappelle que les luttes féministes sont multiples, que la diversité est une richesse, et que l’émancipation passe aussi par le corps, le son, la parole et la danse.

    Merci à toutes celles qui ont rendu cela possible. Merci à celles qui luttent, chaque jour, dans le silence ou dans le bruit.