Avril 2020, notre équipe est confinée (comme beaucoup de monde) pour éviter la propagation du Corona Virus.
Cette drôle de période est l’occasion de faire la connaissance de nos salarié·es confiné·es. Dîtes bonjour à Cassandre :
Cassandre, où es-tu confinée ?
J’ai la chance d’être confinée chez moi, dans le quartier du Panier, donc juste à côté de la mer.
Comment tu passes ton temps?
Je passe mon temps à échanger avec des ami·es sur Skype, Zoom, Whatsapp, Messenger, Slack, Instagram, téléphone et j’en passe. Manque plus que le pigeon voyageur et on est bon.
Je vais fumer des clopes sur l’esplanade de la Major et je regarde les gens faire du footing en culpabilisant.
Je regarde mes plantes vertes et mon fils (quand il est avec moi) grandir tranquillement.
Quelle est ta chanson et/ou ton livre et/ou ta recette de cuisine du moment ?
Pour la musique, tout dépend de mes humeurs. Enfin, en ce moment elle est plutôt triste l’humeur. Alors j’écoute Ihmaran, Tinariwen, Nemir, Sneazzy, Little Simz, Altin Gun. Le confinement a été l’occasion de redécouvrir les plus grands tubes de Sean Paul. Merci le confinement.
Je viens de terminer « Te plains pas c’est pas l’usine » de Lily Zalzett et Stella Fihn, qui est un très bon livre sur le milieu associatif.
Et je suis une piètre cuisinière donc ma recette en ce moment c’est : coquillettes + ketchup + petit suisse arôme banane. Je ne le conseille à personne.
Quelle est la première chose que tu feras quand le confinement sera fini ?
Boire une grande bière (puis 2, puis 3, puis 4) en terrasse avec mes ami·es et aller danser jusqu’au petit matin.
Le confinement ça nous amène tou·tes à réfléchir, alors qu’est-ce qui te trotte dans la tête ?
Je trouve ça drôle de voir à quel point on a été nombreux·euses à avoir besoin de communiquer avec les autres dès le début du confinement. Je me sens moins seule à ne pas aimer être seule.
Je me suis promenée sur la Canebière, et sans la foule habituelle, les personnes sans domicile fixe étaient très « visibles ». On se prend les inégalités sociales en pleine face depuis le confinement. J’espère que certaines choses vont évoluer après mais j’ai bien peur que non.