Témoignage de salariée confinée : Silvia

Avril 2020, notre équipe est confinée (comme beaucoup de monde) pour éviter la propagation du Corona Virus. Cette drôle de période est l’occasion de faire la connaissance de nos salarié·es autrement. Voici notre chère Silvia!

Silvia, où es-tu confiné·e?
 
A la Blancarde, à Marseille, entre la rue des crottes et le boulevard du caca (eh oui, certaines choses ne changent pas en cette période de confinement).
 
Comment tu passes ton temps?
 
Pas très différemment d’avant au final! Qui a un petit enfant à la maison pourra comprendre…
Si, quand même, je fais un peu plus souvent des tours de magie avec mon levain (genre, du pain), je dessine des choses que je ne vais jamais montrer à personne, je m’entraîne à chanter et en même temps j’entraîne mon fils à écouter quelqu’un qui chante très mal et supporter patiemment. Aussi, je parle en ligne avec des ami·es et membres de la famille avec lesquelles je n’étais pas trop en contact avant cette situation.
 
Quelle est ta chanson et/ou ton livre et/ou ta recette de cuisine du moment ? 
 
Pour rêver de rivières, forêts et de pouvoir un jour chanter comme ça : la magnifique chanson »Trollabundin » de l’islandaise Eivor Palsdottir.
 
J’essaie de lire « Sovietistan » d’Erika Fatland, un livre de voyage-reportage dans les pays de l’Asie centrale. J’y arrive partiellement.
 
Recette : Pain! Pizza! Focaccia! Tarte! Tout ce qui implique du levain et un four est mon ami.
 
Quelle est la première chose que tu feras quand le confinement sera fini ? 
 
Un gros câlin à mes ami·es et puis laisser mon fils adoré à mes ami·es pendant quelques heures (jours…?) 😛
 
Le confinement ça nous amène tou·tes à réfléchir, alors qu’est-ce qui te trotte dans la tête ? 
 
La vie de la ville ne me manque pas tant. Mes ami·es et ma famille oui. Mais j’ai l’énorme chance d’être bien avec ma petite famille (ce n’est pas le cas de tout le monde, notamment certaines femmes et enfants) et la chance que cette situation ne me mette pas en grosse difficulté financière. Je me questionne beaucoup sur la mobilité aussi : j’envisage moins de déplacements, plus proches et en prenant le temps. Changer un peu notre idée du voyage. Ralentir est une nécessité. Savoir vivre plus en autonomie. J’aimerais qu’au niveau de la société on rediscute les priorités! Mais ça c’est une loooongue discussion…