Words Matter et les souvenirs aussi….

Words Matter est terminé ! Il est donc temps de revenir sur cette expérience interculturelle enrichissante et inoubliable !

L’échange, comme son nom l’indique, portait sur la communication et plus particulièrement sur la communication non violente. Il a regroupé des personnes en provenance de la France, l’Italie, la Tunisie, l’Egypte, la Géorgie et la Croatie, au total nous étions presque 50 personnes (participants, facilitateurs, équipe cuisine).

L’échange a débuté le 1er juillet par un petit voyage en bus qui nous a permis d’arriver à Vaunières, au village des jeunes, suivit d’un repas partagé, cuisiné par notre équipe de volontaire : Risotto à la courgette !

Ensuite, les choses sérieuses ont commencé. Les premières activités étaient destinées à mieux se connaitre et à renforcer l’esprit et la cohésion du groupe.

Puis, pas à pas, le thème de la communication non violente a été abordé. Dans un premier temps par des ateliers que les facilitateurs, Silvia et Amr, ont proposé au groupe et ensuite par des ateliers que chaque groupe national a proposé aux autres participants.

Quelques exemples ? Un jeu de rôle et de coopération entre des groupes avec des codes culturels (fictifs) très différents, un atelier de théâtre-forum pour la résolution non violente des conflits, une présentation de la campagne contre les discours haineux, une mise en pratique de la théorie de la communication non violente !

Pour terminer cet échange, les participants ont été amené à préparer un événement final sous forme de petits ateliers pour sensibiliser le public à la thématique de la communication non violente mais aussi pour donner quelques informations sur le programme Erasmus+ et les échanges interculturels.

Tout au long de l’échange, les ateliers et activités sur la communication non violente ont été accompagné par des activités plus décontractées telles qu’un céci-foot, du hiking,…

Enfin, pendant trois soirées consécutives, les groupes nationaux se sont relayés en cuisine pour nous faire partager les spécialités de leurs régions. Le reste du temps, c’était une équipe de volontaire de Hors Pistes qui préparait les repas pour les participants.

Cet échange interculturel vous intrigue ? Vous souhaitez en savoir davantage ! Hors-Pistes a tout prévu : Visionnez ici nos vidéos et parcourez nos photos qui retracent l’échange jour par jour.

Les participants du groupe français ont également décidé partager avec vous leur expérience sous forme de témoignage…

michele

Quand on m’a proposé de prendre parti à « Words Matter » en tant que participant j’avais d’abord quelques soucis par rapport à mon apport personnel à l’échange et au gain (émotif et humain) que cette expérience aurait pu m’apporter: quand on passe des mois entiers à organiser l’aspect logistique et à gérer la communication d’un projet aussi grand on craint d’avoir des difficultés à passer du rôle d’aide-organisateur à celui de participant, à mettre de côté le rôle de volontaire de l’association pour plonger dans les activités et en tirer le maximum. Quelques mois avant j’avais déjà pu me rapprocher de l’ambiance des échanges en participant à notre projet Carte Blanche, mais on rôle s’était limité à aide-cuisinier. Words matter était donc ma première expérience réelle d’échange interculturel!

Mes craintes de ne pas arriver à être un participant « comme les autres » se sont estompées peu à peu pendant les activités de team building des premiers jours: on a pu découvrir l’endroit ensemble, se promener, se connaître en se posant des questions qui ont permis de tout de suite abattre les barrières nationales parmi les participants.

Pendant les jours suivants ont a fait plein d’autres activités qui nous ont permis de se connaître de mieux en mieux (des ateliers multinationaux sur la communication non-violente, du théâtre forum, des groupes de réflexion), tandis que Vaunières – et les activités de haking que le lieu permet – et les soirées interculturelles ont rendu possible de continuer à échanger et découvrir des choses sur les autres pendant le temps libre.

Il est étonnant de voir comment certains participants aux échanges sont disponibles pour partager des informations sur leur pays et leur culture (j’ai pu avoir des explications sur les dialectes arabe tunisien, sur la symbologie des animaux de l’ancien Egypte, sur les récits pour enfants croates…), et en même temps curieux de connaître tout ce qui regarde toi, ton pays et ton parcours personnel.

C’est peut – être bizarre, mais je crois avoir vécu les moments les plus beaux de cette expérience après la fin de l’échange: après Vaunières certains des groupes ont profité de quelques jours à Marseille où j’ai pu m’improviser guide touristique et tisser des liens encore plus forts qui maintenant continuent via les réseaux sociaux, et qu’un jour, j’espère pouvoir renouveler en personne dans les pays où j’ai été invité.

(Michele, 22 ans, italien, Volontaire en Service Volontaire Européen à Hors- Pistes)

 

vickyEn tant que Youth Leader de l’équipe française je me sens encore plus contente et chanceuse d’avoir participé à l’échange. J’ai eu l’occasion de rencontrer une partie du group un mois avant l’échange, pendant la visite préparatoire des Youth Leaders à Marseille. Le fait que j’ai rencontré ces personnages inoubliables m’a vachement donné envie pour la suite et finalement j’avais raison! L’échange était tout simplement inspirant! C’était super intéressant pour moi d’observer le groupe se rapprocher petit à petit jusqu’au final, avoir l’impression qu’on se connait tous depuis des années. Alors même qu’ on ne parle pas la même langue, qu’on a des différences culturelles énormes et qu’ on est en face d’un grand challenge qui existe toujours dans les échanges :  pouvoir s’adapter et vivre pendant une semaine assez intense avec à peu près 50 personnalités différentes. Pour moi  c’était un vrai défis et je suis contente de pouvoir dire, maintenant, que OUI ! On peut ! – On va réussir à communiquer malgré les obstacles  si on a envie de le faire.

(Vicky, grecque, 21 ans, volontaire service civique à Hors Pistes)

 

theresaPar cet échange, j’ai débuté mon Service civique et c’était la meilleure façon d’entamer ce volontariat pour moi ! Je faisais partie de l’équipe cuisine mais j’ai également eu la chance de participer un peu aux ateliers et de rencontrer les autres participants de l’échange.

Pour moi, le plus intéressant fut de parler avec les participants des différents pays et de me rendre compte que je ne connaissais pas beaucoup de choses sur leurs pays. Cet échange fut donc l’occasion de découvrir et d’apprendre de nouvelles choses. Ça m’a donné envie de voyager et de faire plus d’expériences dans les différents pays.

Pendant trois soirées, chaque fois deux pays ont organisé une soirée ensemble pendant laquelle ils ont aussi cuisiné un repas traditionnel de leur pays. Grâce à cela,  j’ai appris à faire un riz façon tunisienne, une sauce salade aux noix géorgiennes ou encore de la vraie bruschetta italienne. L’ambiance était toujours super bien et même lorsque l’on faisait la vaisselle, nous dansions et chantions sur les musiques préférées des participants.

(Theresa, allemande, 21 ans, volontaire en service civique)

 

Pour en savoir encore plus sur l’aventure Words Matter, il y a les vidéos!

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