Julien: 12 mois de SVE en Arménie

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Ce SVE est le fruit d’un projet professionnel autant que personnel. Depuis longtemps, je rêvais de visiter l’Arménie, en raison d’une partie de mes origines familiales. Par ailleurs, au sortir des études, je manquais vraiment d’expérience et l’idée d’une période de volontariat m’a intéressée.

Avant le départ, j’étais très heureux et impatient de partir. Si la mise en œuvre du projet a été longue (dates limites d’Erasmus plus dépassées), j’ai finalement commencé ma mission en juillet 2015.

Lorsque je suis arrivé, l’été était déjà torride en Arménie, mais c’était la pleine saison des abricots et autres fruits délicieux. J’ai été surpris par le fait que la plupart des gens fassent encore tout à la main : conserves, jus de fruits, confitures, fruits séchés, etc.

Une famille d’accueil vivant à Erevan m’a accueilli chaleureusement toute l’année, me considérant presque comme un des leurs ! Cela fut un des aspects les importants de mon séjour.

Concernant la langue, je n’ai pas rencontré de grandes difficultés, la plupart des gens de mon environnement parlant anglais ou français. En revanche, il est vrai qu’une partie non négligeable des Arméniens, y compris les jeunes, ne parlent pratiquement pas l’anglais, le russe faisant ici figure de langue internationale.

Je vais parler maintenant de mes missions sur place. En fait, mon ONG était dans une phase « creuse » en 2015-2016. Très peu d’activités m’ont donc été confiées. Mais ma directrice était flexible et j’ai pu pleinement m’investir auprès d’autres organisations, notamment dans la promotion de la francophonie, de la France et de l’Europe. Ainsi, ai-je conduit des ateliers bihebdomadaires de langue et civilisation françaises dans une université, ainsi que des séances d’éducation non formelle dans une école d’Erevan. J’ai aussi participé à l’organisation d’événements interculturels, comme la journée de l’Europe, ainsi qu’une soirée française animée avec d’autres volontaires.

Aujourd’hui, je n’ai pas vraiment le temps de penser à cette période car j’ai commencé un service civique six jours après mon retour. En revanche, l’Arménie me manque et je suis certain d’y retourner car j’ai noué de nombreux contacts dans ce pays.

Je voudrais dire pour conclure que cet Etat enclavé du Caucase du Sud est très attachant, en dépit de pesanteurs (et notamment un schéma patriarcal) et de sa pauvreté. C’est un pays unique par sa culture (faisant preuve d’un grand attachement identitaire), sa population monoethnique, et son hospitalité qui n’est pas assez légendaire mais mérite d’être millle fois soulignée !

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